Retrato destes tempos, de circunstancias passada há apenas um ano, de como dois primeiros ministros democraticamente eleitos pelo povo são "literalmente" despedidos pelos algozes de gravata do capitalismo financeiro internacional. Todos eles: Merkel, Sarkozy e Obama, executores a mando dos interesses globais, para os quais os povos são manadas, que ou obedecem ou padecem.
Não vivemos já em guerra?
George Orwel está de revisita a estas primeiras duas décadas do século XXI, com estes novos "guardas das SS" que mantêm a ordem nos campos de trabalho que são os, teoricamente, países livres do ocidente.
A história é sobre a Grécia e a Itália, mas podia ser sobre o fim de Sócrates em Portugal ou de Zapatero em Espanha, que também foram substituídos de forma "obrigatória" pelo directório neo-fascista que governava a Europa, com o beneplácito de Obama.
Substituídos por fantoches na gestão domestica do "campo de trabalho", há que colocar primeiro as "cruzes" bordadas na roupa, para que todos os reconheçam: são os PIGS. Depois são expropriados das suas empresas (fontes de sobrevivência e riqueza), das EDP's, das REN's, de todo o universo ainda gerido e controlado pela Parpublica e CGD, como há 80 anos se proibiu a compra a lojas detidas pelos "impuros". Depois vem a expropriação das casas onde vivem, que já esta a acontecer, devolvidas que são aos milhares aos bancos, revendidas em saldo aos "ocupantes". Terminará esta Estória como no gueto de Varsóvia? Afinal, estava escrito à porta dos campos de há 80 anos que "O trabalho liberta"...
Filhos da mãe!
Mas leiamos, do blogue http://inteligenciaeconomica.com.pt/
A troika concedeu à Grécia mais uma ‘tranche’ e empurrou de novo, mais para a frente, o risco de falência. A discussão angustiada na ‘Europa’ é saber o que custa mais caro, se manter a Grécia no euro ou a sua saída. As respostas não são claras, mas o cenário de saída é mais assustador para os ‘europeus’. Na mesma altura em que era conhecida esta decisão da troika (por ordem dos seus superiores, que os ‘rapazes’ da troika são meros funcionários sem poder de decisão), ficava-se também a saber (oficialmente) que a França encarou muito a sério o cenário de saída da Grécia e da sequente fragmentação da zona euro. Quem o disse, sabe do que fala e por conhecimento directo. François Baroin, ministro das Finanças de Sarkozy acaba de publicar “Journal de Crise”, uma espécie de ‘diário’ dos seus anos à frente das Finanças francesas, onde relata também como Merkel e Sarkozy executaram e liquidaram Papandreu e Berlusconi, primeiros-ministros eleitos pelos respectivos países.
Baroin, como relata a L’Expansion, “dévoile même un secret d’Etat, “Black Swan”: le ministère français de l’Economie a travaillé en novembre 2011 sur les conséquences pour la France d’un éclatement de la zone euro lié à l’abandon de la monnaie unique par la Grèce. C’est la première fois qu’un membre du gouvernement français de l’époque reconnaît l’existence d’un tel travail. François Baroin a hésité, mais l’annonce par Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, d’une nouvelle politique qui a sauvé, au moins pour un temps, la zone euro, l’a convaincu qu’il pouvait le faire. Voici un livre que l’on termine en se sentant plus intelligent qu’avant de l’avoir entamé…”
Para estudar a saída da Grécia, Baroin convoca uma daquelas reuniões que ‘nunca existiram’.
“Je ne prendrai aucune note sur le sujet. Délibérament. Je le restitue de mémoire. “Black Swan”, c’est le nom que j’ai choisi de donner à une réunion dont il n’y a aucune trace, et que j’évoque ici pour la première fois. Le “cygne noir”, voilà l’image qui m’est venue à l’esprit. Il s’agissait d’imaginer l’hypothèse la plus sombre de notre histoire économique moderne. [...] Je réunis autour de moi trois personnes de confiance. Discrétion obligatoire. Ils ne devront en parler à personne, ni à la presse, évidemment, ni même à leur entourage. Le rendez-vous a lieu dans mon bureau, au sixième étage à Bercy. C’est une discussion sans documents. Pas de traces. Chacun sait que l’objet seul de la réunion, s’il était connu, pourrait avoir des conséquences désastreuses. Ce rendez-vous non officiel ne porte pourtant que sur des hypothèses de travail. Ce serait de l’inconscience de ne pas les envisager. Et de la folie d’en parler. A ce moment-là, le nouvel accord européen sur la Grèce, consistant à effacer 50 % de sa dette, est près d’échouer, l’Union européenne est dans un cyclone, l’euro, attaqué de toutes parts. [...]
“Le pire? La sortie de la Grèce de l’euro, un effet de contamination, une théorie des dominos qui entraînerait l’éclatement de la zone et de facto la sortie de la France. Un scénario cauchemar. Je demande à ces personnes de confiance de travailler sur deux hypothèses: le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour la France et deux types de pertes: celles du secteur banques-assurances d’une part, et celles de l’éclatement de la zone tout entière d’autre part.”
Como a ‘Europa’ liquida primeiros-ministros eleitos é outro segredo revelado por François Baroin ao contar como assistiu às “mortes em directo” de Papandreu e de Berlusconi, durante uma reunião à margem do G20, em Cannes, a 03 Novembro 2011, faz agora um ano. E assim ficamos, finalmente, a perceber o que significava exactamente a palavra Merkozy… E também ficamos a conhecer a verdadeira dimensão do respeito que o ‘directório europeu’ manifesta pela democracia e pelas decisões dos eleitores dos restantes estados-membros da UE.
“Nous sommes à Cannes, où se déroule le G 20. Le Premier ministre grec, qui vient d’annoncer son intention de soumettre le plan d’aide à la Grèce à un référendum national, est convoqué pour s’expliquer. [...] Les portes se ferment. La discussion dure près de deux heures, sans pause. Merkel est face à Papandréou. A la gauche de Merkel, Sarkozy, face à Obama. A la droite de la chancelière, Schäuble [NDLR : ministre féderal des Finances]. A la gauche de Sarkozy, Juppé. Et à la gauche de Juppé, moi. Le climat est lourd, pesant ; la tension est extrême. Commence alors un bras de fer avec Papandréou, assisté de son ministre des Finances. Sarkozy lance au Premier ministre grec : “On te le dit clairement, si tu fais ce référendum, il n’y aura pas de plan de sauvetage.” Papandréou fait mine de ne pas comprendre. Avec un regard d’acier, Merkel lui redit la même chose de façon très ferme. C’est une guerre psychologique. La tension grimpe alors d’un cran. Sarkozy lui répète nos conditions sur un ton d’ultimatum. Papandréou transpire, résiste, essaie d’argumenter. [...]
“Obama observe la scène, écoute attentivement. Il résume parfois la situation, calme le jeu quand le ton monte. Papandréou joue sa carrière. Il transpire de plus en plus, vacille dans ses propos, puis s’effondre. Acculé, il n’a pas d’autre choix que de se prononcer en faveur ou non de l’euro. Il comprend qu’il ne pourra pas échapper à cette question en la soumettant à son peuple. J’assiste à sa mort politique en direct. Après deux heures d’affrontement, il rend les armes.
“Vient le tour de Berlusconi. Flanqué de son ministre Tremonti. Port altier, lifté, maquillé, Berlusconi arrive en Berlusconi. Tremonti est blafard. La discussion s’engage. Même ton général. Même tension dans la salle. L’Italie ploie sous une grande menace. Plus personne n’a confiance en Berlusconi. Les taux de financement du pays ne cessent de monter. Si l’Italie plonge, tout le monde plonge. L’Italie, c’est vraiment trop gros. C’est la huitième économie du monde. L’euro n’y résisterait pas. Berlusconi non plus ne semble pas vouloir comprendre ni admettre que le problème de l’Italie, c’est lui. Sans le dire aussi explicitement, le message est extrêmement clair – tous les protagonistes le laissent entendre. On obtient de Berlusconi que le FMI puisse effectuer une forme de contrôle sur les comptes publics. L’Italie est fière. Nous savions parfaitement qu’une fois de retour chez lui, Berlusconi ne pouvait pas tenir longtemps. Papandréou, Berlusconi, deux chefs de gouvernement viennent de tomber. Nous sommes en temps de paix. Deux chefs de gouvernement viennent de tomber sous la pression internationale.”
Uma leitura muito instrutiva… E pouco edificante!
‘Journal de crise’, de François Baroin. Ed. JC Lattès 220 p. 18 euros.